Digne, Basses-Alpes, automne 1851. Il n’y a désormais plus guère que les naïfs pour douter encore des intentions du président Louis Napoléon : tenter le coup d’État qui le maintiendra au pouvoir en dépit de la Constitution. Dans les Basses-Alpes comme dans tout le Sud de la France, beaucoup sont prêts à tout pour empêcher cette ignominie.
César Sandrelli, un jeune républicain idéaliste, est de ceux-là. Mais sa position est pour le moins inconfortable. Employé chez un notaire qui déteste les « rouges », (...)