Eléonore de Kerruis
1794 : seule contre les loups
Dans Les Loups de la Terreur, elle va devoir tenir tête aussi bien à un garde national grossier venu s’installer au manoir de Kerruis, qu’à son demi-frère, Morvan, qui a bien l’intention de s’approprier les biens de leur père. Elle va aussi vivre une grande passion. Mais l’Histoire est impitoyable…
(Les Loups de la Terreur)
1795 : témoin du débarquement de Quiberon
La Mort du Loup blanc voit Eléonore et son fils réfugiés en presqu’île de Rhuis. Tout en étant confrontée à des meurtres inquiétants, la jeune femme se trouve malgré elle impliquée dans le débarquement des émigrés et des Anglais désireux de restaurer la monarchie. Elle va rencontrer Georges Cadoudal, un des chefs de l’opération, et surtout un des chouans les plus fervents, Louis de Tinténiac surnommé le Loup blanc. Mais toute cette violence ne débouche que sur un échec dramatique. Eléonore sait maintenant avec certitude ce qu’elle pressentait depuis longtemps : dans un conflit, le bien et le mal, la cruauté et la bienveillance ne sont l’apanage d’aucune des forces en présence.
(La Mort du Loup blanc)
1798 : À Londres avec les émigrés
La vie à Londres est plus paisible qu’en France, mais il n’est pas facile, pour une jeune femme démunie, d’assurer sa subsistance et celle de son enfant en pays étranger, surtout lorsqu’une une série de morts suspectes ébranle le petit monde des émigrés. Loin de leur pays, privés de leurs richesses et de leurs atours, les aristocrates révèlent leur véritable personnalité. Ce microcosme est riche d’enseignements pour une jeune femme observatrice qui ne se prive pas de critiquer ses pairs.
(Le Chacal rouge)
1800 : Mêlée au complot de la Machine infernale
De retour de Londres, Eléonore et son fils partagent l’espoir que la plupart des Parisiens mettent dans le Premier consul. Mais le climat est tendu et les hommes de Fouché, l’implacable ministre de la Police, sont sur les dents, car des projets d’attentats contre Bonaparte naissent tous les jours. Lorsque Eléonore découvre que Julien, un garçon du pays, fait partie d’un de ces complots, elle tente de s’opposer au projet. Elle ignore qu’elle s’engage ainsi dans un engrenage infernal. Vouloir la paix est bien, mais comment abandonner ses amis lorsqu’ils ont choisi de se battre ?
(La Conspiration de l’Hermine)
1804 : En prison avec les hommes de Cadoudal
Depuis que Fouché a été évincé du ministère, Eléonore espère être enfin hors de danger. Cependant les arrestations arbitraires se multiplient, et l’atmosphère de conspiration et de suspicion rend la capitale irrespirable. La jeune femme se trouve assez rapidement confrontée à un meurtre dont on pourrait bien la soupçonner, et, surtout, ses vieilles amitiés bretonnes lui coûtent cher : elle se trouve entraînée dans les remous de la dernière conspiration de Georges Cadoudal, qui s’achève sur l’exécution du chef breton et de tous ses complices. Le destin, cette fois encore, l’a entraînée en première ligne. Cependant, lorsqu’elle quitte la prison du Temple, elle sait enfin où est son avenir, comme celui de son fils. Elle sait aussi qu’il est un temps pour la passion et un temps pour le rêve, mais que la réalité aussi, avec ses imperfections, peut être belle.
(L’Envol de l’Aigle)